lundi 1 mai 2017

Fantastic Four – Season One (Roberto Aguirre-Sacasa / David Marquez)

Fantastic Four – Season One (Roberto Aguirre-Sacasa / David Marquez)



Season One.
Une saga de Marvel qui s'emploie à nous faire revivre la naissance des supers héros. Au programme : Spiderman, Les 4 Fantastiques, Daredevil, Hulk, X-men , AntMan, Dr Strange, Wolverine, Thor, Iron Man et les Avengers...

Les 4 Fantastiques ne sont pas les comics que je préfère mais il faut tout de même avouer que ce tome là est plus maîtrisé et abouti que celui consacré à Spiderman.

Season One a pour principe de présenter la naissance des super-héros les plus populaires. Si le Spiderman se perdait dans des longueurs et ne traitait rien en rapport de l’ennemi, Fantastic 4, parvient à gérer à peu près tous les aspects sans tomber dans l’ennui.

Le bon fond des personnages les plonge dans quelques mièvreries où tout le monde il est beau et gentil. Un monde de bisounours qui me fait toujours un effet étrange.
À côté de ça, on trouvera l’humour taquin entre la Chose et la Torche ainsi que des réflexions et références qui rendront le tout parfois très léger et drôle.

Comme pour l’ensemble des supers-héros, certains acceptent difficilement leurs pouvoirs. Dans l’équipe, cette renonciation et contrebalancée par Red Richard et Johnny Storm qui, eux les accepte parfaitement. L’occasion pour le scénariste de visiter tous les aspects de l’appréhension de nouveaux pouvoirs tout en abordant le rejet social que ceux-ci peuvent provoquer.

Point de vue bad guy, les Fantastic 4 ont fort à faire en se dressant devant l’Homme-Taupe dans un premier temps et Namor ensuite. Si les affrontements sont relativement courts, il n’en reste pas moins que ces personnages sont assez bien présentés, même si un développement reste à confirmer. Quoi qu’il en soit, pour un one shot, on a assez d’éléments pour les comprendre.

Le dessin, l’encrage, la mise en couleur sont encore une fois remarquables. J’ai moins eu l’impression de « vieux comics » que j’avais eu avec Spiderman. L’action, fluide et dynamique, a pourtant besoin, parfois d’une explication de texte ; genre de principe que je trouve quelque peu maladroit lorsque l’on traite de l’image.

Mais bon, malgré ces quelques défauts, ce tome est déjà bien plus intéressant que le précédent.

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