Season One.
Une saga de Marvel qui s'emploie à
nous faire revivre la naissance des supers héros. Au programme :
Spiderman, Les 4 Fantastiques, Daredevil, Hulk, X-men , AntMan, Dr
Strange, Wolverine, Thor, Iron Man et les Avengers...
On s'intéresse ici au Dr Bruce Banner
qui crée une bombe à rayon gamma, une sorte de bombe nucléaire
sans les effets désastreux de l'atome sur le corps humain.
Mais lors du test et en bon samaritain,
il veut sauver un voyou des radiations et se fait lui-même exposer
aux rayons gamma qui le transforment en Hulk.
Ce Hulk, doué de parole, nous est
d'abord présenté un peu comme un loup-garou, apparaissant que la
nuit. Peu à peu Hulk traduit la colère enfouie en Banner,
traumatisé par son enfance et surtout son père. Le monstre cherche
alors à prendre l'ascendant sur Banner, cherchant à faire taire le
scientifique et rester sous la forme permanente de Hulk.
Ce one shot ressemble à un condensé
des idées déjà exploitées dans les autres sagas Hulk. Si le
scénario est plutôt plaisant, la présence des ennemis est une fois
de plus, à l'instar des précédents tomes, quasiment anecdotique.
En tout cas, ce qui est le plus intéressant dans ce comics est bel
et bien la dualité Banner / Hulk, même si tous les ingrédients de
la saga sont ici repris.
Côté graphisme, le dessin est assez
original, complètement différent des premiers comics. La couleur et
l'encrage sont également revus. Visuellement, il faut dépasser le
choc et ce n'est pas forcément évident dans un premier temps. Tout
n'est pas clairement défini dans l'image. Sans dire que c'est
brouillon ou mal fait, loin de là, le graphisme est quand même très
particulier.
Cela n’enlève rien à la
dynamisation de l’action, à la puissance développée par ce Hulk.
S’il ne fait pas dans la dentelle, donnant même dans l’ultra
violence s’il le faut, le titan est humanisé d’une part par la
parole et la réflexion, d’autre part par la défense de la veuve
et de l’orphelin qui le caractérise. Mais l’aspect le plus fort
reste ce symbole du trauma de Banner. Hulk ne représente pas une
puissance destructrice invincible mais bien un mal-être
psychologique plus profond.
Ces aspects psychologiques étant des
mieux traités, on est tout de même en droit de se demander à quoi
peuvent servir ces ennemis qui ne sont que superficiellement traités,
surtout qu’ils sont souvent au nombre de deux. L’action pure, que
l’on attend bien sûr, est peut-être leur seule raison d’être.
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