Le Musée de l’Incroyable
est prêt à rouvrir ses portes. Les habitants de cette petite ville n’en sont
pas pour autant réjouis. En effet, bien des années auparavant, ce musée a été
le théâtre de l’horreur absolue. Et les craintes se vérifient lorsque des personnes
commencent à disparaitre…
Appartenant à la collection Gore des éditions Fleuve
Noire, Le Musée des Horreurs
décrit tous les clichés des films d’horreur des années 80. Meurtres violents,
intrigue des plus simplistes, références aux grands criminels entre le 18ème
et le 20ème siècle, teenagers intrépides voire stupides, autorités
locales incompétentes, érudit seul capable de sauver le monde et bien entendu,
une bonne dose de sexe décomplexé.
Le roman est relativement court, se lit assez rapidement et
reste assez bien écrit. Pour ma part, le gore n’a rien de révulsant, ni de
surprenant. Gore n’est qu’un prétexte
ici à attirer un tant soit peu l’attention. Ceci étant, certaines descriptions
donne facilement dans l’horreur scabreuse, comme il se doit dans ce genre
populaire.
J’ai beaucoup aimé cependant la façon dont l’auteur nous
fait deviner une référence par le détail d’une scène de crime. Même si pour l’une
d’entre elle, il ira préciser d’où elle sort, à nous de faire le rapprochement.
Dommage qu’il n’ait pas continué sur sa lancée en faisant de ce récit une
anthologie des psychopathes ayant marqué les siècles.
Sans vraiment d’originalité, le roman reste plaisant à lire.
Rien de très profond, les personnages sont survolés, l’intrigue minimaliste et
les thèmes abordés ne sont qu’un prétexte, une porte ouverte sur la folie pour
rassembler tout ce petit monde autour de la sorcellerie et du démon.
C’est le premier roman de cette collection que je lis. Sans
être subjugué, il y a cette nostalgie
qui agit et qui me poussera certainement à lire les autres œuvres.
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