J’ai découvert Maxime
Chattam sur le tard, voire le très tard. Mais comme on dit pour se donner
bonne conscience : il n’est jamais assez tard pour bien faire.
Chattam a donc
débarqué dans ma bibliothèque à une période où je trouvais difficilement de
quoi faire grandir mes « dvdthèque » et « bluraythèque ». J’avais
décidé d’en profiter pour grossir les rangs des livres et suis tombé sur un
pavé en poche à l’aspect attirant. Couverture noire aux enluminures argentées.
Les Abysses du Temps.
Outre l’aspect, le contenu était des plus attrayants :
deux livres pour le prix d’un et en plus, une saga. Je me suis dit que c’était
parfait alors que mes yeux se posaient sur un poche beaucoup plus rachitique,
coincé entre deux autres pavés, passant presque inaperçu au milieu de la masse.
Carnages.
90 pages à peine, peut-être pas la meilleure occasion pour
découvrir un auteur mais le livre termine tout de même dans le caddie et c’est
d’ailleurs le premier que j’entame. Si le récit est très bon, il ne suffit pas
pour découvrir toute l’ampleur de l’auteur, j’en suis persuadé. J’embraye donc
sur le premier tome de cette duologie du temps, Léviatemps.
C’est une bonne claque que je prends. Tout du long de ma
lecture, j’admire la façon dont l’auteur parvient à nous faire vivre une époque
qu’il n’a lui-même pas vécu. La documentation est tout aussi remarquable, le
suspense haletant.
Mais ce n’est rien comparé au tome 2, Le Requiem des Abysses que je vais dévorer en un temps record.
Chaque pause que j’ai est un prétexte à le lire. À cette époque, nous sommes en
plein Tournoi des 6 Nations, avec 2
matchs sur une journée. Devant l’écran 30 minutes avant le début de la partie,
c’est l’occasion de patienter avec Le Requiem
des Abysses ; la mi-temps ? Pause lecture. L’entre-deux match ?
Pause lecture. 200 pages tombées par jour...
L’Âme du Mal aura
une semi déception pour moi. Ayant commencé par cette Duologie du Temps, j’ai repéré quelques redites dans le texte, les
idées, la construction même du récit. J’ai bien conscience que ce premier tome
de la Trilogie du Mal a été écrit bien avant Léviatemps et Le Requiem des
Abysses mais il n’en demeure pas moins que cette redondance existe.
In Tenebris aura
par conséquent été un soulagement. Mais quoi qu’il en soit il était hors de
question de changer d’avis sur Maxime Chattam :
c’est un excellent auteur, capable de sonder ce qu’il y a de plus sombre en l’âme
humaine. J’ai quasiment tous ces livres depuis. Il me manque seulement Le Coma des Mortels qui ne bénéficie pas
des meilleurs critiques, Que ta Volonté
soir Faite ou encore sa saga Autre
Monde.
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