lundi 5 décembre 2016

X-Files, tome 1 : Nous ne Sommes pas Seuls (L.S. Martin)

X-Files, tome 1 : Nous ne Sommes pas Seuls (L.S. Martin)


L’agent Dana Scully se voit offrir un poste dans un département du FBI que l’on cherche à faire oublier. Sa mission est de rapporter tous les faits et gestes de celui qui va devenir son partenaire : l’agent Fox Mulder, aux idées pour le moins surprenantes. Cartésienne, Scully va se rendre compte que le travail de Mulder n’est pas si dénué d’intérêt que cela, même lorsqu’ils partent enquêter sur de mystérieuses disparitions qui ont tout l’air d’être en réalité des enlèvements extraterrestres ; ce que refuse de cautionner Scully. C’est sans compter sur les innombrables phénomènes étranges dont elle va être le témoin…

Petit roman d’à peine 125 pages, il s’agit là de la première novellisation des épisodes de la série culte X-Files.

Bien entendu que l’auteur ne s’embarrasse pas avec les détails et va droit au but pour rendre hommage au dynamisme de la série et à ses dialogues cultes. Entre les sempiternelles tirades de Mulder et Scully qui ne cherchent qu’à se contre carrer les idées l’un l’autre, le tandem marche aussi bien à l’écran que sur le papier, même si l’auteur aurait pu être encore plus fidèle en évitant certains passages propres aux personnages principaux. Ainsi Scully a un petit-ami. Passage obligé pour faire croire à une vie privée, ce que la série avait soigneusement évité pour décrire un personnage fort de caractère et complètement original.

Quant à Mulder, il passe le plus souvent pour un clown, toujours à rigoler, avec un sourire benêt et avec des attitudes surjouées. À la longue, c’est tout de même lassant.
L’enquête reprend bien tous les éléments et la progression de l’épisode, se permet même d’éviter quelques écarts, dans le but de ne pas dépasser ces fameuses 125 pages requises. Parfois survolée, l’histoire reste tout de même agréable à lire. Mais si, comme moi, on est fan des X-Files, le cerveau comble lui-même les manques pour ne plus être aussi objectif sur cette lecture.

Bon aller, je ne boude pas mon plaisir à retrouver Mulder et Scully à travers ces novellisations. Malgré ces défauts, cette lecture est plus un temps de pause qu’une véritable découverte. Nostalgie extraterrestre quand tu nous tiens…

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