Le Disque-Monde repose
sur quatre éléphants en équilibre sur une tortue géante, A’Tuin. Un univers
fait de magie, de barbares, de voleurs, de divinités et de tout un tas d’autres
univers hétéroclites. Au milieu de ce joli foutoir, il y a Rincevent, mage raté
renvoyé de son Université pour avoir ouvert le grimoire qu’il ne fallait pas à
la suite d’un pari. Il rencontre DeuxFleurs, un touriste accompagné d’une
étrange malle qui se déplace toute seule et seule gardienne de ses effets. La
mission de Rincevent est simple : permettre à DeuxFleurs de visiter le
Disque-Monde. Mais dans ce monde étrange, il n’y a pas pire calamité qu’un
touriste…
On cerne immédiatement le genre : de la Fantasy
complètement délirante. Si la lecture semble parfois un peu confuse et
brouillonne, il y a un principe récurent dans ce premier tome des Annales du
Disque-Monde : celui de partir dans tous les sens, faisant rebondir l’action
mais sortant complètement le lecteur de sa lecture pour l’envoyer se balader
dans des concepts physiques, astronomiques et métaphysiques tout aussi délirants.
Le premier de ces concepts est la Mort qui en bave à traquer
le mage déchu, lui proposant maints plans pour en terminer ou attendant
simplement qu’il se fasse dévorer par les loups.
L’ambiance est bon enfant, délirante, délurée, et peut
partir dans tous les sens, quitter le Disque-Monde pour entrer dans notre univers
le temps d’un paragraphe, repartir de plus belle… un voyage initiatique où
notre mage peureux et paresseux ne comptera que sur sa chance absolument
incroyable pour s’en sortir.
À travers 4 parties, Rincevent nous entraîne dans cet
univers, nous faisant découvrir une pléthore de créatures et de personnages
tous aussi loufoques les uns que les autres.
Qu’on se le dise, La
Huitième Couleur est une franche rigolade pas toujours très claire, mais
qui permet avant tout de décompresser et surtout de rire.
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