Georges Hallas est
condamné à mort pour avoir assassiné un enfant en pleine rue. Résigné à son
sort, lors d’une visite de son avocat, il décide de tout raconter, comment il a
vécu avec ce sale gosse avant de décider d’en finir avec lui…
Ce n'est pas non plus la nouvelle du siècle, certes King a
écrit mieux dans le genre mais elle reste plaisante, agréable à lire, suscite
de l'émotion face à ce sale gosse que l'on a, nous aussi, envie de rosser… être
abjecte.
Le plus flippant est sûrement de ne pas savoir qui il est,
ni d'où il vient. Une sorte de tâche indélébile dans la vie de tout un chacun,
quelque chose que l'on ne peut faire disparaître, que l'on ne peut oublier et
qui revient sans cesse.
D’un certain point du vue, cette nouvelle me rappelle Le Singe, avec cet objet inoffensif – ou
du moins supposé inoffensif – et qui revient à chaque fois pour martyriser une
personne en particulier. Effrayant.
Quand on plonge dans le récit de Stephen King, on ressent
cette sensation désagréable, qui colle au corps, ce sale gosse qui est là, nous
nargue, nous pourrit la vie, qui disparait et qui revient sans aucune raison
apparente, sans que l’on mérite un quelconque châtiment.
Encore une fois, très rapidement, King nous fait plonger au cœur
d’une époque, d’un environnement et sait nous mettre à l’aise pour mieux nous
surprendre et créer ces sensations étranges et dérangeantes, jusqu’au bout.
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