La Reine de Shola
vient demander à Émeraude 1er de prendre sa fille, Kira, sous sa
garde. Kira est une princesse atypique, violette, aux dents acérées, aux
griffes à la place des doigts et manifestant d’une capacité surprenante à la
magie. Peu de temps après, le royaume de Shola se fait attaquer par de
puissantes créatures qui déciment son peuple. Émeraude 1er envoie alors ces
chevaliers pour prévenir tous les royaumes d’Enkidiev d’une attaque imminente
des hommes-insectes...
Ce premier tome des Chevaliers
d’Émeraude est surtout un prétexte pour présenter le monde dans lequel vont
évoluer les héros. Beaucoup de petits détails nous préparent à une saga, allant
jusqu’à parler de futurs héros pas encore nés.
Ça se lit assez rapidement, une lecture plutôt facile même
si on donne vite dans la répétition, toujours dans l’optique de présenter l’univers
tout en parlant un peu des personnages principaux.
Ainsi, les chevaliers ne font que voyager de royaume en
royaume pour convaincre les différents rois de dresser des défenses contre l’ennemi.
Ils partent du château d’Émeraude, reviennent et repartent, tout simplement.
Si les choses bougent dans les différents royaumes où nous
rencontrerons les personnages clichés, on ne pourra pas en dire autant pour le
reste. Les chevaliers ne rencontrent pas beaucoup de résistance et quand c’est
le cas, c’est relativement vite torché. Tout se passe donc relativement bien et
on ne sera jamais inquiet pour les héros. Il faut dire que les chevaliers n’ont
pas beaucoup de points faibles physiquement.
Quant à leur psychologie, le chevalier dont on entend parler
le plus souvent semble le plus complexe. Les autres ne sont que survolés. Rien
de bien profond au final mais après tout il s’agit d’une littérature jeunesse,
pas très prompte à la réflexion.
Par contre, il y a tout de même de grosses incohérences qui
m’auront fait rire, me sortant complètement de ma lecture. Comme le chevalier
qui a le coup de foudre pour une reine, amour impossible donc, mais qu’il se
voit déjà la kidnapper pour la marier... Le pire sera peut-être quand elle lui
demandera de faire en sorte que personne ne sache que sa fille est un monstre.
Vu la tête de la gamine, j’imagine que les gens le comprendront tous seuls.
Quoi qu’il en soit, c’est ce qui rendra le chevalier dépressif. Un peu léger
pour donner du volume à un personnage aussi important.
Autre petit détail qui fait rire, les ennemis : des
dragons de plus de trois mètres de haut qui veulent passer inaperçus dans les
royaumes... sans commentaire.
Sans cela c’est plaisant et ça n’empêche pas de vouloir lire
la suite, à condition que ça se bouge un peu tout de même et qu’on ne reste pas
coincé dans la facilité comme c’est le cas ici.
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