En ville, la nuit, un
homme erre, à la recherche de Top Dollar, Tom-Tom, Fun Boy et Tin-tin.
Immortel, les couteaux
et les balles n’ont aucun effet sur lui et sa vengeance est terrible, sombre et
violente…
Dans cette première partie, on plonge dans les ténèbres. On
ne sait pas ce qui se passe ni pourquoi. C’est juste un homme qui semble doté
de pouvoirs surnaturels le protégeant des blessures, de la mort.
Le comic est très sombre. Mis à part sa couverture, tout est
en noire et blanc avec très peu de nuances grises et beaucoup de détails. Tout est parfaitement
tranché mais pas pour autant parfaitement définit avec cette rage dans le coup de crayon et cette surabondance de détails et de noirceur. James O’Barr va jouer de ce clair-obscur pour
nous plonger soit dans le souvenir, dans le rêve ou cette réalité peu
reluisante.
Le propos est violent. Parce que l’histoire l’est. Le
constat est macabre, sordide, sans espoir.
Les informations sont données au compte-goutte, par bribe
qui ne semblent pas avoir beaucoup de liens entre elles. Une sorte de canevas
d’énigmes raccrochées entre elles par de la poésie ténébreuse.
C’est le moins que l’on puisse dire… The Crow, c’est d’abord une énigme.
Cette œuvre est née d’un drame vécu par l’auteur lui-même
qui perdit sa fiancée lors d’une agression. The Crow est donc une sorte
d’auto-thérapie, un appel au secours, un hurlement de souffrance.
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