dimanche 10 juillet 2016

Harry Potter et la Coupe de Feu (J.K. Rowling)

Harry Potter et la Coupe de Feu (J.K. Rowling)

Mon tome préféré, sans conteste. Rowling poursuit dans sa lancée de faire de son univers quelque chose de plus sombre qu’aux premiers abords. Elle n’en oublie pas l’humour qui fait toujours mouche et retrace les premiers émois, les premières questions sur les sentiments d’amour, tout en mettant en danger son petit sorcier.

Ici, ce qui fait rêver c’est que l’on est heureux de ne pas être à sa place, pourchassé par des dragons ou des créatures immondes dans un lac aussi magnifique d’extérieur que terrifiant de l’intérieur.

Si pour moi ce volume est si particulier, c’est parce qu’il fait revenir l’ennemi juré de Potter à la vie. Celui qui n’était qu’une ombre prend forme ; il est cette fois personnifié. La menace n’est plus un fantôme du passé, elle est bien réelle. On prend alors toute la mesure du danger et on s’aperçoit que les dires sont bien loin de la réalité. Cette dernière est bien pire encore. Et il est à noter que l’on assiste ici à la première mort de la série. Les précédentes n’étaient pas décrites, juste racontées.

Rowling est bien décidé à faire grandir son personnage en lui imposant des épreuves douloureuses. Elle ne prend pas de gants, elle fonce, sans peur de traumatiser.

Encore une fois, ça fonctionne. La magie est là. On ressent même du dégoût parfois, de la tristesse, au point de se dire qu’il est impossible qu’Harry soit fâché avec Ron ! Non ! On ne veut pas y croire !
Déclencher ce genre de sentiments chez le lecteur est très compliqué. Alors chapeau bas…

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