J’avais lu Puzzle. La Chambre des Morts était un moyen de découvrir une œuvre plus ancienne, histoire de comparer. Le style reste le même évidemment. Quelque chose de très rapide, rythmé seulement Puzzle était mieux construit à mon sens. Si au prologue on ne sait absolument pas ce qui nous attend ni quand et comment il sera rattaché à la suite, je n’ai eu aucun mal à anticiper ce qui suivait.
On s’y perd parfois dans cette histoire qui tourne d’un seul coup
dans l’horreur la plus absolue. Les descriptions peuvent remuer
l’estomac mais c’est le côté psychologique, cette folie étalée au long
des pages, qui marque le plus. Nous sommes propulsés dans la partie la
plus sordide de l’âme humaine, avec ces penchants les plus immoraux et
rebutants.
Les effets à suspense sont quelque peu poussifs, pas aussi bien maîtrisés que dans Puzzle, laissant ainsi un arrière goût de frustration, une impression de s’être fait avoir mais dans le mauvais sens du terme.
Quoi qu’il en soit, cette atmosphère sombre fonctionne parfaitement.
Le personnage principal, Lucie, reste aussi inquiétant que le tueur
qu’elle traque et presque aussi énigmatique. Dommage que les effets de
manche bancals viennent casser le charme de cette histoire peu
ordinaire.
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