Le récit reprend au tout début du concours d’énigme avec
Blaine le mono. Comme ils s’en sortent, Roland et ses acolytes reprennent la
route vers la Tour Sombre, en suivant le Sentier du Rayon.
Mais le moment est venu pour Roland de faire part à ses
nouveaux amis d’une partie de sa vie…
Deux grandes parties donc dans ce volume et il m’aura fallu
pas moins de quatre ans pour le lire ! Non pas à cause du paver qu’il
représente, près de 900 pages en poche à la micro-impression, mais à cause du rythme imposé ici, loin
de celui plus effréné du tome précédent.
Beaucoup plus lent et long sur la première partie, il
faut attendre le récit de la vie passée de Roland pour enfin entrer dans une lecture
captivante. On découvre alors le Roland de sa jeunesse, avec son premier
véritable amour impossible.
Le passage à l’âge adulte est encore une fois violent et
sans concession. Dans une époque et une ambiance digne des meilleurs westerns,
King prend son temps pour bien poser les enjeux et dessiner la tragédie qui se
profile.
S’il n’y avait eu cette seconde partie enlevée et
passionnante, ce quatrième tome aurait été le moins intéressant de la saga.
Ceci étant, je n’ai jamais ressenti un tel soulagement d’être parvenu au bout
d’un bouquin… un bouquin de Stephen King de surcroit !
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