Voilà peut-être le récit qui amorce un virage pour plonger le lecteur dans une ambiance plus ténébreuse. Le Prisonnier d’Azkaban, même s’il est toujours plaisant à lire, perturbe par sa narration, son énigme, son côté inquiétant et son histoire de voyage dans le temps.
Rowling décide de faire grandir son personnage. S’il n’a pas une
enfance très rose, son destin se noircit un peu plus à chaque tome. Plus
inquiétant, plus noir, on découvre ce passé en même temps que le héros
et c’est tout le présent qui est remis en cause, bousculant les idées
reçues. Les réponses arrivent, donnant place à d’autres questions. On
comprend alors que tout n’est pas aussi simple, que tout n’est pas aussi
déterminé qu’on voulait nous le faire croire.
Non dénué d’humour, comme à chaque fois, le tome prend le risque
d’apporter une dimension plus rude à l’univers, plus adulte aussi. Pari
réussi puisque c’est toujours aussi efficace.
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