Tchien travaille au ministère et doit repérer les réfractaires
au parti en lisant des copies d’examen. Il reçoit alors la visite d’un membre
de l’anti-parti qui lui explique l’importance de son travail, le mettant dans
une situation inconfortable puisqu’il devra se vendre pour obtenir la réponse
ultime : qui est véritablement le leader de cette société ?
Une nouvelle un peu plus longue que les autres, avec
quelques bonnes idées et bonnes réflexions mais qui ne m’aura pas passionné
outre mesure. Je ne ressentais d'ailleurs pas l'envie irrésistible de replonger dedans après une pause ou de la lire d'une traite.
Relativement figée, la nouvelle se compose de trois grandes
parties. La première où l’on nous décrit cette société engoncée dans le
communisme qui prend des airs de secte. La seconde où le personnage principal
verra son univers basculer, ses idéaux mis à rude épreuve et les doutes s’installer.
La dernière où le doute n’est plus permis alors que Tchien découvre la vérité
sur la vie qu’on lui permet de vivre.
Si Philip K. Dick ose mélanger le sexe, les drogues et le
communisme, voire toute forme de doctrine sociale, il faut attendre la
conclusion pour s’apercevoir que tout n’est en fait qu’un pétard mouillé. Mais
il joue habilement car son final est des plus angoissants. L’ennemi juré a
compris comment il fallait procéder pour asservir l’être humain, le laissant
dans une position inconfortable dans la mesure où quoi qu’il fasse, il est
perdu, ne pouvant jamais assouvir ses rêves.
Malsaine et à la conclusion violente, cette nouvelle n’est
pourtant pas à la hauteur de ce que Dick pouvait nous offrir dans le genre.
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