Un jour, il décide de laisser les dés gérer sa vie, déterminant ainsi ses actions en fonction du résultat produit par les cubes.
Un hymne à la liberté et à l’expression de tous les fantasmes, sans
retenue aucune, ce livre sort dans une période trouble des USA. Entre la
libération sexuelle, l’opposition à la guerre du Vietnam, la
légalisation de la marijuana ou encore le soutien toujours plus
grandissant aux Black Panthers, L’Homme-dé ressemble très vite à une sorte de manifeste.
Narré à la première personne, il fait office d’autobiographie, ce qui
va contribuer à son succès. Cet homme si dérangeant, si cynique, si
aigri et pourtant si juste sur le regard qu’il porte sur notre société
devient le parfait modèle de liberté, une sorte d’électron libre qui ne
s’interdit rien pour le bien de tous et en particulier le sien. Il ne
faut pas avoir peur de ses critiques car de toute façon nous les
prendrons en pleine face de la manière la plus violente.
Rien n’est autobiographique dans ce livre, bien entendu, mais il
n’empêche que le miroir ne fait aucune concession, nous renvoyant une
image pas toujours très sympathique à regarder mais toujours vraie.
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