Roland ayant empêché Jack Mort de tuer Jake, il se retrouve
tiraillé entre deux réalités : celle où Jake est mort et celle où il vit
encore. À New York, Jake est lui aussi déchiré entre ces deux réalités
incompatibles. Reste donc à faire venir Jake dans l’autre monde.
Une fois fait, la quête de la Tour Sombre peut réellement
commencer. Mais le petit groupe parvient bientôt à une ville dévastée par une
guerre entre les adultes et les ados ; une ville ressemblant étrangement à
New York.
Pris à parti par l’Homme Tic-Tac, Roland doit trouver le
moyen de s’enfuir. Et pour cela, une seule possibilité : Blaine le
monorail, une machine douée de parole et de conscience. Celui-ci accepte de les
prendre à son bord mais leur fait part de son intention de se suicider, les
entrainant avec lui. À moins qu’ils ne parviennent à gagner un concours de
devinettes…
Nouveau changement de rythme, avec de multiples
rebondissements et un retour sur le début de carrière de King où il analysait
les rapports souvent tendus entre les adultes et leurs enfants.
À tout point de vue, c’est violent et King ne laisse jamais
son lecteur respirer. Plus que jamais, l’ambiance est sordide. Cependant, on
gagne en simplicité puisque nous sommes dans un univers clairement identifié et
établi. Si les questions se posent toujours, notamment celle de savoir ce
qu’est réellement la Tour Sombre, un rythme de croisière s’installe.
Alors qu’on le suit depuis deux tomes déjà, Roland n’en a
pas finit de surprendre et se dévoile un peu plus au fil des pages. Il peut
être aussi bien philosophe et diplomate qu’une machine à tuer implacable quand
on se met entre lui et la Tour.
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