Pool, après un accident à la main, apprend qu’il est en
réalité un robot programmé pour gérer une entreprise. Il décide d’observer ce
qui se passe lorsqu’il trafique une bande perforée où sont enregistrées toutes
les données composant son environnement, ses faits et ses gestes…
La recherche d’identité est une fois de plus à l’honneur
dans cette nouvelle. Et à travers un robot, Dick va également traiter de la
place de l’être humain dans son univers, de la dualité entre le réel et le rêve.
L’androïde, qui ne s’était jamais posé de questions, en vient à soulever celles
qui peuvent nous tarauder de temps en temps : qu’est-ce qu’un être humain ?
Quelle est notre place dans la vie ?
Il ira même jusqu’à parler du suicide quand les conditions
de vie sont insupportables.
La nouvelle a cependant un côté angoissant lorsqu’on se
prend au jeu et qu’on se dit : « Et si je n’étais pas vraiment ce que
je crois être ? »
Des prémices à la Matrice en quelque sorte.
Si on sent parfois que l’auteur se refuse d’entrer plus profondément
dans le débat, La Fourmi Electrique
aborde bon nombre de sujets en peu de page. Encore une fois, cela aurait mérité
un traitement plus long mais reste de bonne facture.
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