Olham a un problème : il doit prouver qu’il n’est pas
le robot que l’on prétend qu’il soit. Et il doit faire vite parce qu’on veut l’éliminer
avant qu’il ne détruise la planète avec une bombe qu’il aurait dans le corps…
Sur le même principe que les nouvelles précédentes, Philip K.
Dick nous plonge dans les méandres de la folie, tant par cet homme persuadé de
ne pas être un robot (mais ne sachant plus vraiment qui il est), que par ceux
qui le poursuivent, décrit comme des fanatiques.
C’est bien là le sens profond de cette histoire : le
préjugé ; cette façon de cataloguer les gens, quitte à détruire leur vie,
en faire des coupables sans aucune preuve, aucun procès et allant jusqu’à
déterminer la sentence à l’aveugle.
Une fois n’est pas coutume, l’auteur est empli d’espoir
malgré la situation impossible à démêler : comment prouver ce que l’on est
persuadé de ne pas être et faire mentir la majorité des gens, ligués contre
nous, nous entourant.
Il faudra tout de même attendre les toutes dernières lignes
du récit pour être persuadé d’une vérité… celle de l’auteur.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire