Roland de Gilead, dernier pistolero de son monde, poursuit
sans relâche l’homme en noir à travers le désert. Dans un relais, il rencontre
Jake, un jeune garçon mort à son époque, dans son monde, et réveillé dans celui
de Roland. Ils entreprennent ensemble LA quête : trouver la Tour Sombre,
centre de tous les univers…
Une mise en bouche, une entrée en matière, pas forcément des
plus simples à aborder tant l’œuvre est complexe et colossale. Quoi qu’il en
soit, Stephen King nous présente son Pistolero, Roland avec qui nous embarquons
pour une saga épique, résumant toute l’œuvre de King.
Roland évolue dans un monde post apocalyptique où l’on peut
croiser des vestiges de différentes époques de la Terre. Car on ne sait pas
très bien où évolue Roland en somme et encore moins à quelle époque. C’est un
mystère, une sorte de purgatoire où les plus persévérants trouveront le saint
Graal : la Tour Sombre.
King n’hésite pas à faire de l’auto-référence, reprenant des
personnages comme Randall Flag et réinventant les lieux qu’il a déjà utilisés
dans ses romans. La Tour Sombre est
bien plus complexe qu’il n’y parait et sort des habitudes de l’écrivain.
Méconnaissable par moment, il faut tout de même s’accrocher tant l’ambiance et
la narration sont particulières. Le fond reste malsain, on n’est jamais
tranquille dans ce monde étrange, n’existant que grâce aux souvenirs oubliés.
Assez court, tout de même, Le Pistolero ne fait que lancer les hostilités.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire