La Terre, dévastée par la guerre que se livrent les
Américains et les Russes, ne ressemble plus qu’à un vaste champ de cendres.
Pour en terminer avec l’ennemi, les Américains créent une machine redoutable,
la Griffe. Mais alors que les Russes réclament une trêve, Hendricks découvre
que les machines ont évolué d’elles-mêmes, créant désormais des modèles copiant
l’être humain…
Un film sera adapté de cette nouvelle (Planète Hurlante, avec Peter « Robocop » Weller) et le moins
que l’on puisse dire, c’est que Dick sait y faire pour instaurer une ambiance
paranoïaque. C’est simple, le lecteur, prit dans cette crise sordide, finit
lui-même par douter de chacun des personnages.
Dick traite une fois de plus de la crise identitaire où
chacun finit par se méfier de l’autre, le soupçonnant d’être une machine qui n’en
finit pas d’évoluer et de prendre la place de l’être humain. Une ambiance
lourde donc, remettant en question les fondements même de toute société.
Il est cependant regrettable que l’auteur ait fait de son
héro un être aussi naïf. C’est limite ridicule et ça vient saper tout le reste
de la nouvelle qui est pourtant excellente jusqu’à son final à la conclusion on
ne plus cinglante.
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