Mon aventure Stephen King a débuté dans les années 80 lorsque Christine est passée à la télé. J’ai non seulement découvert un réalisateur hors pair mais aussi un romancier qui m’était alors totalement inconnu. Deux jours plus tard, je me procurais le livre et plongeais dans l’univers si particulier de King.
Après quoi, je n’ai plus jamais quitté le maître, découvrant chaque bouquin avec impatience.
Les propos de Christine sont violents et cette violence est renforcée
dans le livre. Elle s’installe progressivement au gré de la musique
omniprésente. Ce ne sont pas les passages de mise à mort orchestrés par
la voiture qui remuent le plus mais bien ce rapport étrange que King
instaure entre les enfants et leurs parents et au-delà de cette histoire
de fantôme. Celui du vieux Lebay sur la banquette arrière est
particulièrement angoissant.
King ne fait pas qu’analyser ces rapports conflictuels avec les
parents qui semblent inéluctables. Il traite aussi du malaise des
adolescents dans une société de plus en plus exigeante et sans pitié.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire