Wiseman est chargé de tester des jouets en provenance de Ganymède et destinés pour le marcher terrien. Avec son patron et son laborantin, il se retrouve en plein doute à propos d’un jeu guerrier dont la fonction réelle semble dangereuse pour notre civilisation...
Les idées et les propos de Dick en 59 sont encore d’actualité
aujourd’hui. C’est seulement le jeu en lui-même qui a changé. De nos
jours, on se demande quelle valeur éducative on peut accorder à la
plupart des jeux vidéos (devant lesquels nos chères têtes blondes ne
doivent surtout plus se surchauffer les neurones) alors que les jeux de
plateau sont là pour apprendre certaines choses de la vie à nos enfants
(en particulier l’échec).
Bon, ici, je l’accorde, le côté fantastique réside dans cette
forteresse que doivent prendre des soldats miniatures animés, jusqu’au
moment où Wiseman et ses acolytes se rendent compte que les soldats
disparaissent un à un, apparemment assimilés par la forteresse.
Dick nous parle ici de l’addiction au jouet et des dangers de cette
addiction. Il n’en oublie pas pour autant son côté conte de fée où tout
serait parfait si on parvenait à décrocher de notre matérialisme.
Certaines réflexions vont jusqu’à condamner le capitalisme... à moins
que ce ne soit un subterfuge d’une civilisation lointaine cherchant à
éduquer les enfants qui, plus tard, seront tout simplement des
esclaves ! L’assimilation d’une population par l’éducation de sa
progéniture.
Au lecteur de se faire sa propre opinion... du grand art quoi !
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