J’ai découvert Harry Potter d’abord par les deux premiers films, avant que l’on m’offre un coffret avec les quatre premiers tomes.
Je n’ai pas donc vraiment « découvert » le petit sorcier avant d’atteindre le Prisonnier d’Azkaban.
Toujours est-il que l’univers est bien plus riche dans les livres,
évidemment. On découvre certaines choses inédites par rapport aux films
et il faut l’avouer, ouvrir un Harry Potter devient très rapidement une
addiction.
Destiné à un jeune public, la lecture est facile, rapide, sans
fioriture. Les adultes y trouveront un echo à leur propre enfance,
depuis l’angoisse à la veille de la rentrée scolaire, jusqu’à la
libération des vacances d’été en passant par la peur étreignant les
boyaux parce qu’on n’a pas fait l’exercice à la maison.
Comme tout bon conte de fée, le petit héros en bave. Frappé par
l’injustice dès la naissance, on se prend nous aussi au jeu en méprisant
certains personnages et en adorant d’autres. L’univers créé par Rowling
devient alors une sorte de seconde maison, un lieu où l’on peut se
réfugier sans crainte.
La véritable magie d’Harry Potter est de nous faire oublier notre quotidien.
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