Connavar a grandi avec le récit (à moins que cela ne soit qu’une rumeur) de la mort peu glorieuse de son père, disparu sur un champ de bataille alors qu’il tournait le dos à l’ennemi. Le jeune homme a alors fait le serment que jamais son adversaire ne lui verrait le dos, ce qui va conditionner le moindre aspect de sa vie. Fin stratège et puissant, il devient le seul homme à pouvoir empêcher les envahisseurs de Roc d’asservir son peuple.
Les Rigantes sont inspirés des peuples celtiques et gravitent autour
des croyances de Seidh, être surnaturels aux objectifs obscures, flous
et qui peuvent « programmer » une destinée.
Extrêmement bien écrits, ce premier volume ne se lit pas, il se
dévore. On suit l’ascension de Connavar, la progression tant
intellectuelle que sauvage du jeune guerrier, au rythme de ces combats
tantôt philosophiques tantôt vengeurs, marqués par le sang, la violence
et un profond amour pour la justice. On découvre alors un peuple et sa
condition, son évolution technique et technologique à travers ce récit
s’étalant sur quelques décennies.
Le rythme est enlevé ; c’est prenant, palpitant, brillant, intense et
parfois même jouissif. Le côté « magique » ou du moins surnaturel, ne
vient jamais supplanter la richesse des personnages et la description de
la vie et de l’environnement rigante.
C’est une plongée magistrale dans un univers à mi-chemin entre la fantasy et l’historique. Un dépaysement total !
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